Passer au contenu principal

Chasselas

Connu sous le nom de Gutedel en Allemagne et de Fendant en Suisse.

Conseils pour l'achat de chasselas
Filtre
Critères de recherche

Note moyenne de 5 sur 5 étoiles

Gilliard Les Murettes 2023

Fendant AOC Valais

CHF 17,90

Contenu : 75 cl (CHF 23,87 / 100 cl)

Ce Fendant du Valais constitue la référence pour les cépages archétypes valaisans. Les Murettes est un vin qui se prête à toutes les occasions. Grâce à son fruité ainsi que son caractère minéral, il s'accorde aux apéritifs en été, mais aussi aux plats d'hiver, par exemple une fondue au fromage ou une raclette.  
Gilliard Les Murettes Brut

Blanc de Blancs AOC Valais

CHF 23,90

Contenu : 75 cl (CHF 31,87 / 100 cl)

Agrumes et fruits du verger à chairs blanchesLe petit frère de notre légendaire Fendant, le Brut Les Murettes, s'avance avec pétillant et plein de tempérament. Fort de ses arômes fruités gâtés par les agrumes, ce vin s'accorde à toutes les festivités. Le moelleux ainsi que le raffinement de ce mousseux constituent un véritable plaisir pour tous les palais. Un pétillant vin à savourer frais et à partager dans une ambiance conviviale.

Note moyenne de 5 sur 5 étoiles

Javet&Javet L'origine Chasselas DEMETER 2021

Vully AOC

CHF 16,00

Contenu : 75 cl (CHF 21,33 / 100 cl)

Le travail dans les vignobles ainsi que dans les caves est marqué par le soin apporté à la nature et aux raisins. Les vendanges s'effectuent à la main et les raisins sont soumis à une stricte sélection. Ce qui permet de jeter les bases pour ce terroir typique du Chasselas dont l'expression se fait minérale, fleurie et vivante.

Le cépage chasselas

Connu en Allemagne sous le nom de Gutedel, en Suisse sous le nom de Dorin dans le canton de Vaud, Fendant en Valais, Perlan à Genève. Cépage dominant en Suisse, représentant environ 60% de la production totale de vin. Présent dans une moindre mesure en Alsace et dans le Markgräflerland badois.

Par ailleurs, un important raisin de table français. Variété fertile et productive, aux baies à peau fine et de taille moyenne. Peu acide et très discret au niveau de l'arôme et du goût, il peut donc donner des vins dans lesquels le caractère du terroir s'exprime particulièrement bien. Légèrement sensible à la coulure et à la pourriture.

Le Suisse neutre

«Le Suisse neutre», à comprendre autrement de manière politique, s'applique aussi largement au chasselas, le cépage suisse le plus répandu. Il se distingue en effet par son caractère plutôt neutre en termes de goût. Mais c'est justement ce qui le rend particulièrement sensible aux conditions d'exposition et de sol. En Suisse romande, où le vin de chasselas atteint son expression la plus fine, on parle volontiers du «goût du terroir» typique.

Il s'agit de la particularité gustative unique que le vin tire moins du raisin que de la nature du sol et du microclimat d'un lieu. Un connaisseur et un expert peuvent déterminer l'origine du vin à partir de ces nuances subtilement différenciées.

En dehors de la Suisse, le chasselas est généralement considéré comme un cépage de second ordre. Dans les conditions pédoclimatiques particulières de la Suisse romande, il peut cependant donner de bons et de très bons vins, voire même de grands vins. Certains crus de Dêzaley et d'Yvorne le prouvent les bonnes années. Mais les vins de chasselas de petite taille ont aussi leur charme. Naturellement plutôt pauvres en sucre et en acidité, les raisins vinifiés donnent en général un vin blanc sec, léger, souvent pétillant et rafraîchissant. Son bouquet discret et fin sent souvent légèrement le tilleul.

Régions et vins de Chasselas

Allemagne
dans le Markgräferland badois

France
en Alsace, en Savoie et dans la Loire moyenne

Suisse
dominant dans la partie francophone. Produit des vins secs, légers et rafraîchissants sous le nom générique de Fendant en Valais, Dorin dans le canton de Vaud et Perlan à Genève.

En cas de floraison favorable, récolte abondante

Le chasselas, en tant que variété précoce, pousse bien, surtout dans les régions du nord. Il a une croissance vigoureuse et préfère les climats doux et chauds et humides. En Suisse, les premiers bourgeons apparaissent début avril. La floraison intervient généralement dans la deuxième quinzaine de juin. Si celle-ci est froide et pluvieuse, la grappe a tendance à présenter une coulure prononcée. Les baies non fécondées restent alors sans pépins et petites, et ne donnent que peu de rendement.

Le chasselas a également quelques exigences en matière de sol. Les sols fertiles, profonds et pas trop secs lui conviennent particulièrement bien. Il donne le meilleur de lui-même sur un sol riche en calcaire, comme on le trouve en bordure des Alpes et dans le Jura. Cette variété est peu résistante à diverses maladies fongiques. Le mildiou et le brenn rouge, en particulier, l'attaquent, et après une chute de grêle, les baies blessées sont facilement atteintes de pourriture blanche. En revanche, la pourriture grise ne leur fait guère de mal.

Le chasselas n'est pas avare de raisins par nature. Si les conditions de croissance et les soins sont bons, on peut s'attendre à des rendements compris entre 60 et 100 hl/ha, voire exceptionnellement jusqu'à 150 hl/ha. De telles quantités de récolte se font toutefois au détriment de la qualité du vin.

L'apparence extérieure

Les caractéristiques suivantes permettent de reconnaître facilement le chasselas

L'extrémité des pousses est glabre, tout au plus très légèrement velue. Dans leur jeunesse, les feuilles se présentent dans une teinte rouge brillant, parfois brunâtre. La surface est cloquée et ondulée. Les feuilles adultes sont en revanche vert clair, lisses et à chair fine, de taille moyenne et avec une pointe raccourcie. La baie du pétiole en forme de V est bordée d'un motif gaufré qui conduit aux cinq lobes de la feuille, profondément bombés et au bord dentelé.

Les pousses herbacées sont nervurées, glabres et présentent des stries longitudinales rougeâtres et violettes. Les vrilles inhabituellement longues, charnues et souvent enchevêtrées ainsi que la forte formation de pousses d'avoine sont en outre typiques de la variété. Le chasselas porte des grappes coniques à cylindriques, plus ou moins compactes selon les conditions météorologiques pendant la floraison. Les baies rondes, de taille moyenne et juteuses sont de couleur jaune-vert, voire ambrée du côté ensoleillé; une caractéristique que le français reconnaît par l'appellation «doré». Bien que fine, la peau des baies est ferme et résistante. Les baies ont un goût assez doux et assez neutre; c'est pourquoi elles ne se détériorent pas rapidement comme raisin de table.

Cépage de table et de cuve

La majeure partie du chasselas produit dans le monde est consommée comme raisin de table. C'est pourquoi les ceps se prêtent également à l'établissement d'un treillis de vigne. En tant que raisin, le chasselas n'est cultivé qu'en Suisse romande, en Savoie voisine, dans la Haute-Loire, en Alsace et dans le sud du Bade. Il est préférable de boire ce vin jeune. Grâce à son caractère discret, sec et gouleyant, il accompagne aussi bien les repas qu'entre les repas; c'est un «Kneipwein», comme on a coutume de dire en Allemagne.

En Suisse, on le trouve sous le nom de Chasselas, mais plus souvent encore sous l'une des dénominations cantonales, en Valais sous le nom de Fendant, qui était à l'origine un ancien nom de cépage, dans le canton de Vaud sous le nom de Dorin et dans le canton de Genève sous le nom de Perlan. Dans de nombreux endroits, il est également vendu simplement sous le nom de la région de production, comme Neuchâtel ou Bielerseewein. Le canton de Vaud et la région du lac de Bienne connaissent en outre des appellations de communes et de lieux-dits comme Féchy, Epesses, Dézaley, Aigle, Twann - et pour les parcelles particulièrement bonnes, des appellations de lieux-dits plus restreintes comme Dézaley Clos des Moines ou Yvorne l'Ovaille.

En France et en Allemagne également, des vins de qualité sont élaborés à partir du chasselas. C'est le cas du «Pouilly-sur-Loire» et du Crépy (Haute-Savoie). En Alsace, en revanche, il contribue plutôt au vin de coupage Edelzwicker. Dans le sud du pays de Bade, c'est le Markgräflerland qui produit des vins de chasselas fins et digestes.

Le chasselas, un «Suisse originel»?

Le chasselas a un passé controversé. Certains spécialistes pensent qu'il est originaire de Turquie. D'autres pensent l'avoir trouvé dans l'oasis égyptienne du Fayoum. Enfin, de nombreux experts estiment que le chasselas, tel qu'on le connaît aujourd'hui en tant que cépage, a été amené de Palestine en Suisse romande pendant les croisades ou est né sur les rives du lac Léman. Non sans raison. On trouve ainsi dans les vignobles de Suisse romande les variétés les plus diverses (mutants), un témoignage typique de l'origine d'un genre.

Le nom Chasselas, quant à lui, a été créé au 17e siècle en référence à un village du Beaujolais où la variété était largement répandue. Il n'y est toutefois plus cultivé. L'appellation Fendant, qui était encore la plus courante en Suisse romande il y a quelques décennies, est cependant plus ancienne. Le nom provient des baies qui s'ouvrent sans éclabousser lorsqu'on appuie dessus avec le doigt (fendre). En tant qu'ancienne variété autrefois très répandue, le chasselas a de nombreux synonymes, tels que Schenkenberger, Moster, Wälscher ou Süssling.

La Suisse romande et le sud du Bade comme hauts lieux

À la fin du Moyen Âge, la culture du chasselas s'étendait de la vallée du Rhône française au Wurtemberg, en passant par la Savoie, la Suisse romande, la Franche-Comté, l'Alsace, le pays de Bade et le Palatinat. Aujourd'hui, ce cépage celte n'est plus cultivé que dans les régions où il produit les vins les plus fins.

En Suisse, elle couvre une grande partie du vignoble. La majeure partie se trouve en Valais et dans le canton de Vaud. En Allemagne, le vignoble s'étend sur plus de 1200 hectares, et ce à plus de 99 pour cent dans le Markgräflerland, dans le sud du pays de Bade.

Il a été introduit par le margrave Karl Friedrich von Baden, qui l'a ramené de son lieu de formation au bord du lac Léman vers 1780. En France, c'est la culture pour la consommation de raisin de table qui domine. On ne vinifie plus que dans la haute Loire, en Haute-Savoie et en Alsace. La surface cultivée est passée de 20 000 ha en 1960 à moins de la moitié aujourd'hui; c'est en Alsace que le recul est le plus flagrant, puisque la variété est passée de plus de 10 pour cent à environ 3 pour cent en l'espace de 20 ans.